L'Inspecteur Général d’Etat, Ahoua N'doli Théophile, était le lundi 25 juin 2018 à la Haute Autorité pour la la bonne gouvernance pour la déclaration de son Patrimoine. Il est venu donner l'exemple de la transparence. Selon L’IGE, cet acte de déclaration est une obligation constitutionnelle et elle est confidentielle. ‘’Je suis venu accomplir un devoir citoyen, un devoir républicain’’, s’est exprimé l’Inspecteur général d’Etat au terme de l’opération. L’Inspecteur Général d’Etat, qui pour la circonstance était accompagné d’une quarantaine de collaborateurs venus également déclarés leurs patrimoines, a lancé un appel à l’ensemble des personnes concernées par la déclaration de patrimoine à se soumettre à l’exercice. Car dira-t-il, ‘’c’est un signe de bonne gouvernance’’.

Ahoua N’doli a exprimé sa satisfaction d’avoir accompli un devoir républicain dans le cadre de la bonne gouvernance.

Rappelons que le Président Ahoua avait déjà accompli cet acte lorsqu'il était directeur de cabinet à la Primature, mais compte tenu de ses nouvelles fonctions, il a tenu à renouveler cela. ‘’Pour ce qui me concerne je l’avais déjà fait dans une autre fonction de Directeur de Cabinet du Premier ministre. Ayant changé de fonction, il me fallait refaire cette opération. Je suis donc venu déclarer le patrimoine de l’Inspecteur général d’Etat’’, a déclaré Ahoua N’Doli Théophile.

Il faut indiquer que le formulaire est rempli par les assujettis à leur prise de fonction et à la fin de leur mission. Le formulaire comprend un exemplaire pour l’intéressé et deux formulaires annexes pour le conjoint légal et les enfants mineurs dont des biens porteraient le nom, aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à l’étranger. Les assujettis sont une catégorie de personnalités dont les chefs et présidents d’institutions, les membres du gouvernement, les personnalités élues et toute personne agissant pour le compte de l’Etat et utilisant dans le cadre de ses fonctions, les moyens financiers de l’Etat. La Haute Autorité pour la Bonne Gouvernance est chargée de la prévention et de la répression des actes de corruption. Créée par une ordonnance le 20 septembre 2013, elle a pour mission principale de mener une croisade pour la normalisation de la vie publique en inculquant des valeurs telles que l’éthique dans la gestion des ressources humaines, financières, matérielles, écologiques reposant sur des principes et des normes dont les exigences sont, entre autres, la transparence, la responsabilité, la communication et la participation collective, l’indépendance de la justice.